Koha est écrit en Perl par une communauté internationale de développeurs.
L’architecture de Koha repose sur :
- un code source écrit en Perl (langage) (version 5.10) ;
- une base de données MySQL ;
- le moteur d’indexation Elasticsearch (depuis Koha 3.18) ou le moteur Zebra développé par la société IndexData (depuis Koha 3.0) ;
- Template toolkit et JavaScript pour la construction des pages de l’interface professionnelle et du catalogue public.
Koha doit être installé sur une plateforme Linux basée sur GNU/Linux Debian ou d’autres distributions (OpenSUSE, Fedora, Red Hat…). Les versions anciennes pouvaient fonctionner sous Windows, ce qui n’est plus le cas.
Koha est rédigé en anglais, et les traductions sont assurées par la communauté. Il est disponible en français, allemand, chinois, espagnol et dans de nombreuses autres langues.
Il peut être interfacé avec des CMS, notamment Drupal, avec une surcouche du type VuFind ou Blacklight, ou avec un portail propriétaire.
Le développement est assuré par des sociétés de services ainsi que quelques bibliothèques. En date d’avril 2018, 435 personnes différentes ont soumis du code dans Koha.
En France, trois entreprises assurent des prestations de services autour de Koha : BibLibre, Tamil et Progilone. L’entreprise Solutions inLibro inc offre le même service au Canada.
La première version de Koha a pour origine une demande faite par un consortium de quatre bibliothèques néo-zélandaises, le Horowhenua Library Trust, à la société de services Katipo Communications. Développée en quatre mois à la fin de l’année 1999, la version 1.0 de Koha a été mise en place dans les bibliothèques du HLT à partir du 2 janvier 2000. Au cours de l’année 2000, le logiciel a été stabilisé et enrichi de plusieurs fonctions.