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Information | Trëmma, l’alternative solidaire lancée par Emmaüs | France | Février 2021

vendredi 12 février 2021

Et si vous vendiez vos vieux objets non pas pour vous enrichir, mais pour soutenir un projet solidaire

C’est précisément ce pour quoi a été lancé Trëmma, une place de marché d’un nouveau genre à l’initiative d’Emmaüs.

Vous le savez tous, Montpel’libre est partenaire depuis déjà fort longtemps avec Emmaüs et Emmabuntüs.

clubic nous présente le projet Trëmma, un trait d’union entre les vendeurs et les acheteurs, dans un esprit solidaire.

Ce qui distingue Trëmma d’autres plateformes de ventes en ligne, c’est la finalité de la vente d’objets. Ici, plutôt que de récupérer un pécule sous la forme de crédit à dépenser sur la plateforme ou d’un virement sur son compte en banque, on choisit de verser le fruit de la vente à un projet de solidarité.

Chaque annonce créée par un particulier est vérifiée par un membre de l’équipe, « un modérateur, salarié en insertion, qui la complète, la met en vente sur label-emmaus.co », explique un communiqué publié par l’association en début de semaine.

Au confluent de la place de marché et de la plateforme de financement participatif, Trëmma permet d’encourager le don sous une forme nouvelle. À ce titre, elle ouvre aussi le droit à la réception d’un reçu fiscal permettant de déduire jusqu’à 60% du montant de la vente de ses impôts.

Avec Trëmma, Emmaüs espère toucher un public jeune. « On s’adresse à des gens hyperconnectés, pour qui vendre des articles en ligne est une seconde nature mais qui n’ont pas le réflexe Emmaüs », pose le Label Emmaüs. Et selon Emmaüs, la défiscalisation est non seulement une nouveauté par rapport au processus de dons traditionnel d’objets, mais aussi un « petit encouragement » pour motiver les plus jeunes à se détourner occasionnellement des places de marché habituelles.

Emmaüs observe l’effet délétère que peuvent avoir d’autres plateformes de ventes en ligne sur la valeur des dons qui sont faits à Emmaüs ces dernières années. Le journal Les Échos analyse aussi que l’obsolescence programmée et la « fast fashion » favorisent en effet le renouvellement rapide de ses objets ou de ses vêtements, sans forcément penser à leur donner une seconde vie.

Aussi pour se garantir une certaine assise financière sans handicaper le financement des projets partenaires, Label Emmaüs prélèvera 10% du montant de chaque vente réalisée sur son site. Le restant alimentera un fonds de dotation destiné à plusieurs dizaines de projets dont quatre sont pour le moment en ligne.

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