Deux importantes décisions ont été prises par le conseil municipal le 11 février, dont la session n’a été pleinement rendue publique que le 30 mars.
La première est « classique » : utiliser des logiciels libres partout où c’est possible. Une formulation vague, mais qui devrait assurer la promotion des Linux, LibreOffice et autre Firefox au sein de l’administration. D’autant que cette dernière devra s’expliquer quand un logiciel libre ne pourra pas être utilisé.
L’autre est plus rare et presque plus importante : tout logiciel développé par l’administration ou dont le développement aura été commissionné sera mis à disposition du public. Traduction : tout projet logiciel initié par l’administration de Dortmund sera libre.
La nouvelle a particulièrement plu à la Document Foundation, éditrice de la suite LibreOffice. Selon elle, la décision du conseil est parfaitement alignée avec la campagne « Argent public, code public » lancée par la Free Software Foundation Europe.