"Une monnaie-don qui serait donnée, et jamais remboursée, Ça n’existe pas, ça n’existe pas. Une monnaie-don pour tous hein, et pas seulement pour quelques-uns ça n’existe pas, ça n’existe pas. Une monnaie-don pour sauver l’humain, la planète et le bien commun, ça n’existe pas, ça n’existe pas. Eh ! Pourquoi pas ?".
Quand la monnaie a fini par s’installer complètement au 19ème siècle, elle a permis une formidable expansion de la production marchande, la révolution industrielle
Tout projet monétaire est un projet de société. La monnaie bancaire du système monétaire actuel est héritée d’un temps où le projet était celui d’une société marchande qui voulait produire de plus en plus, sans le moindre souci des limites planétaires et de la dignité humaine. La monnaie bancaire a mis du temps à s’installer, à se libérer du mode féodal de création monétaire où la monnaie avait une contrepartie physique en métal précieux. Quand elle a fini par s’installer complètement au 19ème siècle, elle a permis une formidable expansion de la production marchande, la révolution industrielle. Elle était au service de ce projet-là, celui du capitalisme marchand, puis industriel puis financier. Mais elle a tellement bien servi ce projet, qu’elle a aussi une grande part de responsabilité dans l’épuisement des ressources naturelles et le dérèglement climatique.
Il faut changer la monnaie, transformer le système monétaire
Si aujourd’hui la société, collectivement, décide que son projet doit changer, qu’il faut satisfaire les besoins humains en produisant autrement, en consommant plus sobrement, en respectant à la fois la planète et l’humanité, alors pour accomplir ce projet il faut changer la monnaie, transformer le système monétaire.
Comment ? Par une monnaie-don ou "monnaie volontaire", non marchande, qui viendrait non pas remplacer le système actuel mais le compléter pour servir des objectifs de bien commun ou publics (…) A une condition, qui serait de l’utiliser à ce pourquoi elle aurait été émise. Une monnaie magique dont nous sommes loin dites-vous ? Au contraire (...)
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